31
mai 2015
Nombreux l’attendaient avec impatience, le projet de
filtrage des océans initié par Boyan Slat à tout juste 18 ans sera bientôt
d’application. Son rêve, pouvoir se débarrasser de ces fameuses îles de
plastiques qui s’accumulent dans les mers et les océans du monde.
Le jeune
homme ne serait plus très loin de mettre en pratique un premier prototype au
large…
Vous
l’ignorez peut-être encore, mais il existe 5 grandes « îles » de
plastique dans les océans du monde. Ces nappes sont constituées de détritus,
principalement de dérivés pétroliers, émis par l’activité humaine. Et il ne
s’agit là que de ce qui est visible. Nombreuses sont les particules invisibles
à l’œil nu qui se faufilent dans les plus petits organismes jusqu’au plus grands prédateurs.
Boyan
Slat, jeune écologiste hollandais, avait lancé son projet en 2014 grâce à une
plateforme de financement participatif.
En quelques semaines il aura récolté
près de deux millions d’euros.
Respectueux des dons réalisés par plus de 38.000
donateurs anonymes et récompensé par de nombreux prix, il n’a pas trainé pour
lancer concrètement les travaux de sa machine dont la mission sera de
recueillir les millions de tonnes de plastique qui polluent les océans de la
planète.
En
pratique, sa machine consiste en un entonnoir géant, placé en surface de l’eau,
qui piègerait « naturellement » les plastiques grâce aux courants
marins. Une invention qui apparaitrait relativement peu couteuse et efficace
selon la théorie.
De plus, le système est étudié pour ne pas gêner les
écosystèmes marins.
« Prendre
soins du problème des détritus des océans du monde est un des plus grands
challenges environnementaux auxquels l’humanité doit faire face aujourd’hui.
Non seulement ce premier test de nettoyage va contribuer à une eau et des
rivages plus propres, mais c’est simultanément une étape essentielle vers notre
but d’assainir la grande île de détritus du Pacifique. Ce déploiement va nous
permettre d’étudier l’efficacité du système et sa durabilité dans le temps. »
explique Boyan Slat sur son site internet.
THE
OCEAN CLEANUP - What We Do
Ainsi,
le jeune activiste nous apprend que ce premier déploiement de son invention
sera avant tout un test de faisabilité grandeur nature. La station d’épuration
sera déployée courant 2016 au large des côtes de Tsushima, une île située entre
le Japon et la Corée du Sud. Le système s’étendra sur deux kilomètres, devenant
la plus grande structure flottante au monde. Par ailleurs, les autorités de
l’île évaluent la possibilité de reconvertir le plastique récupéré pour lui
donner une fonction utilitaire. Le concepteur estime, peut-être de manière
optimiste, que 100 kilomètres de son système placés stratégiquement suffiraient
à filtrer 42% du plastique des océans en dix ans.
Si
le concept apparait infiniment positif, les experts mettent en garde contre
l’angélisme. Nettoyer les océans sans couper la source du problème reviendrait
à placer un cataplasme sur une jambe de bois.
Le laboratoire eau environnement
et systèmes urbains (LEESU) avait notamment mis en garde sur les limites du
système sans action politique en amont.
L’Europe rejette plusieurs millions de
déchets plastiques dans l’environnement chaque année. Le système actuel de
Boyan Slat propose d’en filtrer une centaine de tonnes.
C’est louable, mais
largement insuffisant sans action collective forte en faveur d’une profonde
transformation de nos modes de production.
Cette
initiative est remarquable à plusieurs niveaux, elle démontre que lorsqu’on est
passionné par le vivant et conscient de la réalité des choses, on peut agir
même seul, même en étant jeune, avoir des idées et inspirer les autres à s'associer au projet.
Il est clair qu’il a été guidé, inspiré et
l’idée est venue d’un constat qui aurait pu l’écraser, le révolter, l’accabler
et le faire détester l’humanité mais il s’est laissé humblement guidé, en
restant ouvert afin de saisir les opportunités.
Il a eu de la suite dans les
idées puisqu’il est allée jusqu’à penser en terme de rentabilité ce qui
témoigne de sa lucidité et sa passion a été le déclencheur puis elle l’a
porté jusqu’à la matérialisation de l’idée.
On voit qu’un projet qui vient du
cœur et qui tient compte du bien-être commun est naturellement soutenu par la
source, la vie.
Avec quelques connaissances de bases et en faisant appel aux dons, en s’associant avec des
spécialistes, il a pu mettre au point tout une structure capable de s’auto-gérer
et qui en plus est rentable comme il en témoigne dans ce talk show.
« Comment
les océans peuvent s’auto-nettoyer » Boylan Slat
…
J’ai recherché des nouvelles récentes de son projet. L'article qui suit est une traduction
google de la page initiale…
Même si par ailleurs il rencontre de l’opposition,
des critiques, il reste convaincu et déterminé. Et ça n'enlève pas la responsabilisation de chacun dans le respect de l'environnement mais on sent que nous passons à autre chose, à une nouvelle façon de réagir à ce qui est.
Un projet motivé par l’amour,
un militantisme productif ; une solution plutôt qu’une révolte contre le
système en tenant compte de la réalité contextuelle.
Un constat plutôt qu’une
critique, amène à trouver des solutions viables et à emporter l’adhésion d’un
grand nombre parce qu’il ne s’agit pas de se battre contre des géants mais de
trouver des solutions qui satisfassent tout le monde.
Le pouvoir de l’amour et
de la conscience Une en action !
Il est clair que plus nous serons nombreux à nettoyer déjà nos propres filtres mental et émotionnel et plus nous serons conscients de Qui nous sommes véritablement, d'être tous issus de la conscience Une, d'être Un. La planète se trouvera allégée tant au niveau énergétique que par le comportement responsable et altruiste de chacun.
Toutes les initiatives qui servent le bien commun sont bénéfiques pour tous et chacun et c'est ensemble qu'on s'élève, qu'on grandit en conscience et dans la capacité d'aimer.
C'est la base essentielle d'un monde pacifique et fraternel.
Premier
test Nettoyage de barrière à être déployé dans les eaux néerlandaises
Par:
L'équipe de nettoyage de l'océan
Le
nettoyage de l'océan va déployer un segment de la barrière de 100 mètres de
long dans le deuxième trimestre de 2016, la mer du Nord, à 23 km au large des
côtes des Pays-Bas. Ce sera la première fois que notre conception de la
barrière sera mise à l'épreuve dans les eaux libres.
L'objectif
principal de l'essai en mer du Nord est de surveiller les effets des conditions
de mer de la vie réelle, avec un accent sur les vagues et les courants.
Les
mouvements de la barrière et les charges sur le système seront surveillés par
des caméras et des capteurs.
Les
barrières flottantes sont considérés comme l'un des éléments les plus critiques
du concept, car ils sont responsables de la capture et de concentrer les débris
de plastique.
En raison de leur taille et les conditions océaniques extrêmes,
les barrières ont toujours été la préoccupation principale de l'équipe d'ingénierie.
Après une
modélisation informatique et les tests de modèle à l'échelle dans des
environnements contrôlés au niveau des bassins Deltares et Marin, nos ingénieurs
estiment qu'il est temps de passer la barrière à la prochaine étape de
développement.
Le
test de la mer du Nord permettra à nos ingénieurs de De-risque, le pilote
côtier, notre premier système de nettoyage opérationnelle devrait être déployée
au large des côtes de l'île de Tsushima, Japon. Afin d'être en mesure de tirer
pleinement parti des résultats des tests en mer du Nord, le feu vert pour le
pilote côtier sera repoussée à la deuxième moitié de l'année 2016.
Les
deux tests sont une partie des efforts déployés par le nettoyage de l'océan
pour développer une technologie passive pour nettoyer des taches d'ordures
océaniques du monde, l'expérimentation et l'itération de la conception de
barrière flottante. Le test de la mer du Nord sera d'aider à assurer
l'efficacité et la durabilité une fois que le système à grande échelle sera
déployé dans le Great Pacific Garbage Patch en 2020.
Traduction de la page originale du site: http://www.theoceancleanup.com/
Même
si c’est encore au stade d’expérimentation, le projet avance malgré son
envergure immense et son ambition, sans doute grâce à elle.
Comme quoi chacun
peut agir, contribuer, en suivant sa passion et son inspiration.
Un bel exemple
de l’association cœur conscience qui promet un bel avenir à cette humanité. Rien n'a arrêté ses convictions, sa vision, pas même l'absence de fonds...
D’autres initiatives locales témoignent aussi de cette magie, du pouvoir de
l’amour, de l’éveil des consciences et de l’ouverture des cœurs, de la force de l'union.
Et même si
elles sont moins spectaculaires, à leur échelle, elles sont comme des phares qui
illuminent la planète.
Alors merci à tous ces jeunes d’être qui ils sont et de
donner le courage à chacun d’être lui-même en suivant l’élan du cœur.
Merci de laisser les références, les liens, si vous
souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce
blog http://unmondeconscientetbienveillant.blogspot.fr/ afin d’honorer l’expression unique de chacun
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